« Peut-on apprendre aujourd’hui, et apprendre à penser avec discernement, sans utiliser les outils et supports du monde actuel ? »

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Avec cette question l’auteur initie un important débat sur l’apport des technologies dans l’éducation. Le texte présente brièvement la dichotomie sur l’intégration des TICEs en salle de classe.

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Pour : « l’école et l’université doivent se moderniser, voire se transformer »

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Contre : « il est impératif de s’opposer à des technologies qui vont de pair avec une conception réductrice de l’éducation au service des impératifs du marché du travail et des diktats de l’économie »

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Pour ma part, les technologies sont des éléments uniques et attirantes pour l’enseignement-apprentissage avec des nombreuses avantages en matière d’interaction et de communication. Elles permettent également beaucoup plus de variété, flexibilité et accessibilité en s’adaptant à des besoins précis. En général, les apprentissages basés sur des réalités concrètes quotidiennes peuvent favoriser l’apprentissage, c’est pourquoi les TICEs sont essentiels à la formation pédagogique étant donné que ces outils font partie déjà de la vie des jeunes étudiants.

 

Trois grands types d’usages des TICEs :

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Exploration des usages par des enseignants pionniers

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« Les premiers usages des TIC en développement sont d’abord impulsés par des enseignants pionniers qui expérimentent des utilisations innovatrices, des exemples types des années 1990 étant la réalisation d’un site web par les élèves du primaire, ou un cours sur ordinateur accompagné d’exercices, le tout piloté par l’enseignant. »

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Intégration lente et laborieuse des TICE dans les pratiques d’enseignement

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« Un deuxième type d’usages va alors se mettre en place, avec une certaine intégration dans les pratiques d’enseignement existantes de ces nouveaux outils et contenus. L’objectif : susciter l’attention et l’intérêt des élèves, illustrer divers propos, présenter diverses ressources puisées sur l’Internet. »

 

Remise en cause de la forme scolaire

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« Un troisième type d’usages se réfère d’abord au paradigme de transformation progressive de l’entreprise éducative. »

 

La présence des équipements dans les écoles ne garantit pas toute seule qu’un projet pédagogique TIC aboutisse concrètement. L’objectif principal des TICEs n’est pas que l’étudiant puisse avoir un ordinateur à sa disposition pour l'aider lors des séances de cours, ou regarder des vidéos sur un tableau interactif. Grâce à ces outils et toutes les affordances qu’en font partie, les activités peuvent être plus dynamiques et plus attirantes, cependant c’est toujours le rôle du professeur de définir ses besoins pédagogiques. Ce dernier est le responsable d’une utilisation judicieuse et pédagogique des outils TICs en vue de l’atteinte des finalités de l’école.

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